regard sur le vivant
L’étude des grandes fonctions cellulaires telles que l’expression du génome, le trafic membranaire, la signalisation, l’étude de la mobilité des cellules et de leur organisation en tissus nécessitent de localiser, mesurer et quantifier in vivo, à l’échelle microscopique et nanoscopique, les dynamiques et interactions entre molécules d’intérêts (protéines, acides nucléiques, lipides, ions). Le développement de ces études est actuellement limité par de multiples verrous technologiques (sondes, ciblage, optique, détection, phototoxicité, analyse d’image, modélisation).
La microscopie moderne résulte d’une succession d’innovations technologiques qui ont répondu à des besoins tant en recherche que dans l’industrie. Les stratégies d’étude du vivant se placent à l’interface entre différentes sciences et évoluent en fonction des questions biologiques. Les “Green Fluorescent Proteins” (GFP), la popularisation des microscopes confocaux (CLSM), l’utilisation simplifiée des lasers commerciaux (y compris femtosecondes) et le développement de microscopies de fluorescence résolues dans le temps, constituent les principales avancées de ces dernières années.
objectifs
Le but de ce GdR est de favoriser le partage de compétences entre équipes de recherche, afin de développer des stratégies permettant de soulever les verrous limitant l’étude de la régulation de l’expression des gènes, et de l’organisation du noyau en territoires, des réseaux de signalisation, du trafic membranaire …
Ce GdR regroupe des équipes de biologie, de physique, de chimie, du traitement d’image, d‘informatique et de mathématiques appliquées.
Les missions du GdR sont :
- De fédérer les équipes de disciplines différentes et de favoriser la mise en commun des moyens et compétences entre ces équipes afin de mettre au point de nouvelles stratégies en microscopie du vivant. Au travers d’Actions Thématiques, les équipes auront la possibilité de développer des projets de recherche en commun afin de mettre en place de nouveaux outils et de les expérimenter.
- De donner l’accès aux stratégies de pointe via les plates-formes technologiques
- De mettre en place des outils de communication et de formation
- De participer à la constitution d’un réseau européen d’excellence en microscopie du vivant
Méthodologies
Il existe actuellement de forts verrous technologiques qui limitent nos investigations fonctionnelles dans la cellule vivante. Ces verrous se situent au niveau :
- des méthodes quantitatives de mesure en cellule et organes vivants jusqu’à l’imagerie en milieu épais diffusant
- de l’augmentation de la résolution spatiale et temporelle de mesure
- des analyses multimodales et corrélatives, données bruitées et exploitation des grandes quantités de données obtenues
- de la manipulation des mécanismes moléculaires en cellule et du contrôle de l’environnement cellulaire
- de l’automatisation des acquisitions asservies par l’analyse de l’analyse
- de la conception de nouveaux modèles d’interprétation.
Limiter de tels verrous nécessite un travail de rupture, reposant sur la complémentarité et la synergie de savoirs et savoir-faire au niveau expérimental et conceptuel. C’est l’ADN même de ce GDR que d’associer différentes disciplines et métiers afin de repousser les limites de l’imagerie et ainsi progresser dans la compréhension des mécanismes fondamentaux du vivant.