Les nouveaux matériaux nanostructurés ou bidimensionnels (2D), grâce à leurs propriétés intrinsèques spécifiques, recèlent un grand potentiel pour la fabrication de nanodispositifs ultrasensibles, pour le dépistage, le diagnostic précoce de maladies ou la détection de polluants. Parmi eux, les assemblages bidimensionnels (2D) de nanoparticules d’or, sont des systèmes prometteurs pour la fabrication de capteurs SERS (Surface-Enhanced Raman Scattering), de capteurs de gaz chimirésistifs pour la détection des composés organiques volatils, en particulier ceux présents dans l’haleine et associés à des pathologies ou encore pour des capteurs de déformation. Pour améliorer la reproductibilité, les temps de réponse, la sensibilité et la sélectivité de ces capteurs, nous proposons d’utiliser des nanoparticules d’or monodisperses en forme et taille, avec des arêtes vives pour obtenir une répartition spatiale homogène, ultra-compacte de ces nanoparticules sur différents substrats. Le poste consiste à développer un savoir-faire d’autoassemblage en 2D de ces nanoparticules d’or, à l’interface liquide-liquide (eau/huile) et à l’interface eau/air (Langmuir-Blodgett). Les nanoparticules d’or pourront être recouvertes d’une monocouche organique ou d’une couche de silice dont l’épaisseur et la porosité sont modulables à volonté grâce à la chimie sol-gel.
PROFIL recherché : de formation ingénieur (ou équivalent) et/ou docteur, le ou la candidat(e) doit être force de proposition et faire preuve d’une grande autonomie. Rigueur, dynamisme, sens de l’organisation, et esprit d’équipe seront particulièrement appréciés.
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